Chez Howrah Service to the Poor, nous nous engageons à promouvoir une compréhension juste et authentique de la pauvreté en Inde. Trop souvent, les stéréotypes tendent à définir les pauvres et entravent la reconnaissance de leur dignité, de leur résilience et des obstacles structurels qu’ils affrontent. Cette page explore quatre idées reçues courantes que nous avons souvent à propos des populations défavorisées.
Les personnes en situation de pauvreté en Inde sont conscientes de leur pauvreté, mais contrairement à ce que nous pouvons croire, elles ne sont pas dépourvues d’initiative ou de volonté. Elles manifestent souvent une résilience exemplaire et nourrissent l’espoir d’une vie meilleure pour leurs enfants à travers l’éducation. C’est précisément cette aspiration qui motive les familles à faire confiance à HSP pour inscrire leurs enfants et offrir une ouverture vers l’avenir.
Les personnes démunies ne reçoivent quasiment rien du système ; l’aide est presque inexistante. L’État prévoit, par exemple, une allocation d’environ 10€ par mois pour les bénéficiaires handicapés, ce qui est nettement insuffisant. Face à ce manque, il devient essentiel que des associations comme HSP prennent en charge les plus vulnérables notamment les enfants, les orphelins, les personnes en situation de handicap ou les personnes âgées.
Ce mythe nie la réalité des emplois extrêmement pénibles exercés par les personnes pauvres. En Inde, elles portent de lourdes charges toute la journée dans des briqueteries, travaillent dans la dureté des plantations de thé ou des chantiers — des postes qui seraient proscrits en Europe à cause de leur dangerosité ou leur pénibilité. Ces emplois, payés une misère, sont loin de traduire de l’oisiveté : les personnes pauvres et parfois même leurs enfant n’ont pas d’autres choix s’ils veulent un revenu aussi faible soit-il.
Attribuer la pauvreté à un manque d’effort personnel occulte les racines historiques et structurelles de cette condition. Héritage colonial, inégalités persistantes, système des castes, accès limité à l’éducation, aux terres ou aux opportunités économiques. La pauvreté n’est pas un choix, mais souvent un cercle vicieux : restriction financière, exclusion sociale, santé fragilisée, manque d’éducation… Dans ce système, aucune autre voie ne leur est offerte que celle de la misère.
En adoptant une vision toujours plus juste, Howrah Service to the Poor œuvre pour une société où les plus défavorisés sont reconnus, accompagnés, aidés et par-dessus tout aimés.